La technique du double rouleau de PQ

Publié le 5 Septembre 2013

Je n'aime pas les distributeurs de papier toilette. Le seul qui ait mes faveurs est celui que l'on trouve dans les toilettes publiques d'un diamètre conséquent, possédant un débit acceptable mais souvent équipé d'un papier de mauvaise qualité qui étale plus qu'il essuie. Chez moi, ne possédant pas de rangement adéquat, je rechigne à laisser le stock de papier toilette dans la pièce concernée. Je le range plus volontiers dans un placard dédié en compagnie du stock de mouchoirs et d'essuie-tout.

Par conséquent, dans les toilettes de la maison, où j'aime à croire que j'ai le choix de faire ce qu'il me plaît, je laisse à la disposition de l'usager, deux rouleaux de papier toilette afin qu'une fois un premier rouleau terminé en cours de session, l'usager puisse entamer à sa guise le second rouleau. Mais il est implicite qu'en sortant, le dit-usager remplace le rouleau terminé et, selon son humeur, éventuellement, jette le carton dans le bac de recyclage.

Cela ne veut pas dire qu'il faille entamer les deux rouleaux de papier toilette au gré des visites pour que finalement, un soir, un autre usager de la maison se retrouve sans solution pour essuyer son séant et dans l'obligation de demander de l'aide (dans le meilleur des cas) ou de sortir des toilettes en marchant comme un pingouin pour aller chercher le matériel qui lui permettra de retrouver un semblant de dignité.

De toute évidence, cette technique n'est pas comprise par mon entourage.

La technique du double rouleau de PQ